Costume: Dans la représentation de la pièce théâtrale de Marivaux « L’île des esclaves », mise en scène par Strehler, le personnage typique de la Comédie italienne Arlequin est vêtu avec son costume caractéristique, dont les couleurs sont estompées et fades par rapport à celles du masque, cependant le costume est élégant.
Accessoires: Arlequin a peint sur son visage un demi-masque marron au lieu du masque en cuir distinctif. Cela, avec la petite queue de cheval, nous ramène à Christophe Colomb, avec la découverte de l’Amérique, et aux natifs du nouveau monde. Un objet qu’Arlequin porte toujours avec lui est sa bouteille, qui change légèrement de signification entre la Comédie italienne et la pièce de Marivaux: en effet dans la première la bouteille prend une signification comique (en référence aux pauvres qui avaient toujours faim et ne pouvaient pas acheter du vin), pour faire rigoler les gens; dans la deuxième cet objet garde la même signification mais en plus devient une référence à la nature d’Arlequin de se nourrir et boire en continuation. Enfin ce personnage discute vivement avec les autres serviteurs avec une batte, distinctive d’Arlequin.
Langage: Arlequin, étant un serviteur, n’a pas un langage recherché comme son maître; quand même, vers la fin de la représentation théâtrale, il démontre, avec un discours à Iphicrate, qu’il sait s’exprimer d’une façon très convaincante et très douce.
En outre on peut remarquer que, même dans les situations les plus désespérées, il bouge sans arrêt, il est toujours souple, vif, il n’arrête jamais de rire.
(Sara Capone -Tiziano Baviera, II a Int)